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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 19:36

Le Pau d’Arco ou Le Lapacho ( Tecoma Adenophilla ) est un grand arbre tropical originaire de l'Amérique du Sud.

pau-d'Arco

 

Depuis longtemps, les Amérindiens utilisent son écorce interne (qui se trouve entre l'écorce et le bois formé et dans laquelle circule la sève) pour combattre toutes sortes d'infections.

 

C'est le seul arbre de ces régions qui est complètement immunisé contre les infections provenant des champignons, c'est pourquoi on l'utilise avec succès pour toutes les infections fongiques (Candida Albican), parasitaires, bactériennes et virales.


Il est notamment répandu au Brésil, en Argentine et au Paraguay (dont il est l’arbre national).

 

Des profondeurs humides de la forêt de pluie, jusqu’à l’altiplano qui culmine à 4500 mètres, on rencontre près de 100 espèces de cet arbre majestueux.

 

Dès le printemps, le lapacho se couvre de fleurs allant du rose au pourpre avant de déployer le vert laqué de ses feuilles elliptiques.

 

 

Selon les latitudes et les idiomes, le lapacho apparaît sous les appellations suivantes : Acapro, Ironwood, Madera Negra, Arnapa, Tahuari…


lapacho2

Peu de gens connaissent les propriétés du lapacho et pourtant les recherches et les tests cherchant à démontrer ses propriétés médicinales et anticancéreuses abondent un peu partout dans le monde.

 

Si le lapacho possède vraiment des facteurs thérapeutiques, si vraiment il donne des résultats, on doit alors conclure qu'il possède nécessairement des principes actifs.


Dès les années 1960 le National Cancer Institut aux U.S.A. s'était penché sur l'étude du lapacho.


A cette époque on identifia rapidement le lapachol: des études concluantes sur celui-ci indiquèrent un coefficient de 97,8% dans la destruction des sarcomes cancérigènes.


Le Centre d'Études des Produits Naturels de l'Université de Rio de Janeiro a mené de nombreux travaux qui ont permis de conclure à l'action cytotoxique sur les cellules cancéreuses des dérivés du lapachol.

 

Anti-inflammatoire, le lapacho est excellent pour combattre les rhumatismes. Enfin, comme dernier élément nous avons isolé dans l'écorce du lapacho des saponines que l'on retrouve d'ailleurs dans la racine de ginseng et qui sont actives contre le cancer. Les saponines végétales jouent le rôle de la tumesterone dans le système immunitaire des stéroïdes.

- Il dissout les poisons, les résidus, les métaux lourds, et neutralise les effets négatifs du plombage dans les amalgames dentaires.
- Il normalise et stimule le fonctionnement d’organes internes comme le foie, les reins, la rate et l’appareil digestif (améliore le transit intestinal).
- Favorise l’oxygénation et la régénération du sang et de la lymphe permettant d’augmenter les défenses de l’organisme.
- Améliore la circulation sanguine grâce tanins, flavonoïdes (veinotoniques et veinotropes) et des coumarines qu’il renferme.
- Favorise l’élimination des toxines.

- Élimine les dépôts dans les vaisseaux sanguins.

 

Cancer : un arbre controversé

Des études scientifiques ont été menées sur le lapacho dès le 19ème siècle. En 1882, E. Paterno isolait en lui une substance active appelée « lapachol ». Dès les années 60, le National Cancer Institut aux U.S.A. s’est penché sur ce lapachol et les études indiquèrent que cette substance semblait ralentir la croissance des cellules cancéreuses en bloquant leur assimilation de l’oxygène. C’est ainsi que le lapacho devint une plante vedette. Des revues prestigieuses comme « Cancer Chemotherapy Reports » ou « British Journal of Phytotherapy » lui consacrèrent d’importants dossiers…

 

Mais cette notoriété alimenta rapidement une guerre entre convaincus et sceptiques - guerre qui perdure encore aujourd’hui. D’aucuns voient en lui un « arbre miraculeux ». D’autres soutiennent qu’aucune étude n’a jamais démontré son effet significatif sur le cancer humain. Le débat vient d’être relancé en juin 2007 depuis qu’un scientifique, le Docteur David Boothman (professeur au Harold C. Simmons Comprehensive Cancer Center) affirme qu’une substance extraite du lapacho – le beta-lapachone – détruirait efficacement certaines cellules cancéreuses et ouvrirait les portes d’un nouveau traitement chimiothérapique (notamment pour le cancer du poumon)

 

lapacho

Utilisation

L’écorce de lapacho s’utilise sous forme de décoction. On verse 1 à 2 cuillerées à soupe dans 1 litre d’eau qu’on laisse bouillir sur le feu pendant 5 minutes.

Puis on laisse reposer environ 15 minutes. On trouve le lapacho dans le commerce sous forme de gélules ou de thé déjà conditionnés.

Mais attention : le lapacho est contre-indiqué en cas d’hémophilie car il contient des coumarines au fort pouvoir anticoagulant. Il est donc préférable que les personnes présentant une coagulation perturbée à type d’hypocoagulabilité (sang trop fluide) l’évitent.

 

Enfin, absorbé en grande quantité, le lapacho peut déclencher des nausées et des vomissements.


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