Adieu, camarade. «La caméra est au cinéaste ce que le fusil est au soldat : une arme », avait coutume de dire Pierre Schoendoerffer.
Cette arme pacifique, il sut la manier comme personne pour montrer, raconter et sublimer les blessures de l’armée française pendant et après les guerres d’Indochine et d’Algérie : La 317e Section, Le Crabe-Tambour, L’Honneur d’un capitaine, Diên Biên Phu…
Mort à 83ans, le 14 Mars 2012, le cinéaste et écrivain a été enterré lundi au terme d’une cérémonie dans la cour d’honneur des Invalides présidée par le premier ministre, François Fillon. Un 19 mars.
Quarante huit ans plus tôt, il sautait en parachute dans la cuvette de Diên Biên Phu pour filmer, caméra à l’épaule, l’ultime et héroïque geste du corps expéditionnaire français en Indochine. Un 19 mars…
info Le Figaro.fr Crédits photo : SYGMA/CORBIS